Odilon Clodomir PLATON
Ce n'est pas le roi mérovingien qui m'intéresse ici, mais à cet ingénieur des mines que j'ai déjà évoqué dans le challenge AZ 2015 à la lettre P
Il s'agit donc de Clodomir Odilon PLATON qui est né en 1830 en Lozère à Vialas, et sur la même génération deux cousins naitrons dans le Gard
Dans mon arbre je ne trouve ce prénom uniquement chez les PLATON ,
Dans le dossier de carrière la dernière lettre a attiré mon attention, relatant apparemment un acte d’indélicatesse
Paris le 4 janvier 1880
Le rapport de l'ingénieur en chef secrétaire du conseil général des mines
Le rapport de l'ingénieur en chef secrétaire du conseil général des mines
Le conseil, par son avis du 14 novembre dernier a cru devoir
appelé l'attention du ministre des
travaux publics sur les agissements du garde mine PLATON qui paraissait avoir
commis un acte d' indélicatesse dans la
conclusion de marché passé au nom de la société dont il faisait partie, avec
les demandeurs en concession de mines de plomb argentifère de Génolhac (Gard)
Une demande d'explication a été adressé par erreur à M.
Émile Platon, garde mine en congé illimité, ingénieur civil à St-Girons en Ariège,
qui il a transmis à son frère, M. Odilon PLATON, garde mine démissionnaire depuis 1877, ingénieur civil à Clermont-Ferrand, compromis
dans l'affaire en question
Ce dernier, par lettre du 18 décembre expose que, pour avoir
étudié les gisements argentifère de Génolhac il avait quitté en Sardaigne une
position avantageuse qui pendant près de trois ans, associé avec les sieurs
VEDEL et VEYRAS , il a exécuté d'importantes recherches sans recevoir aucune
rémunération, qu'en 1871 après avoir consenti une promesse de vente à M DEMANCLAIR qui a entrepris des travaux sans le
payer, la société VEDEL, VEYRAS et PLATON a été condamné par le tribunal d'Alès a solder
ces dépenses s'élevant à plusieurs milliers de francs, qu'en 1874 elle a cédé à
M. Rigaud de Marseille, les terrains et l'outillage acquis en vue des
recherches, les minerais extraits et les autorisations deux familles obtenues
de plusieurs propriétaires du sol.
Une clause du traité
stipule et en faveur de M RIGAUD le droit d'abandonner en tout temps l'affaire
et obligé en ce cas les vendeurs à
reprendre leurs outillages
M. Platon fait valoir cette clause comme une preuve de la
bonne foi apportée dans la transaction et et de la réserve des droits de sa
société dans la demande en concession, Elle prouve seulement que M. RIGAUD n'avez pas une grande confiance dans
l'entreprise se ménager une retraite en cas d’insuccès.
D'après M. PLATON la redevance se de 5 FRF par tonne de
plomb lui aurait été alloué par M. Rigaud pour l'induire à prendre avec de
faibles appontement la direction de l'affaire. Mais cette allégation ne le
justifie par du fait qui lui est reproché, c'est à dire avoir stipulé en sa
faveur et à l'insu de ses co associés, un avantage spécial dans la conclusion
des marchés passés au nom de la société.
Quoi qu’il en soit M. Platon démissionnaire depuis 1877 ne
fait plus partie de l'administration et a cessé d'être non justiciable
Dans ces conditions l'affaire ne comporte aucune suite
En dessous de la lettre
Séance du vendredi 9 janvier 1880
Après avoir entendu la lecture du support et en avoir
délibéré le conseil adopte et les conclusions du rapporteur
Je n'en sais pas plus si ce n'est que j'ai pu retrouver son frère, Emile, il s'agit d'Emile Juventin né à Vialas en 1846, il décédera célibataire en 1897 à Angers
Oudard ou Houdard
Déjà évoqué lors du ChallengeAZ 2015 lettre S ,
je ne croise ce prénom uniquement dans l'Aube avec les GILLON , puis dans le Comté de Montbéliard , avec les descendants des GILLON qui sont parti de Champagne
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