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17 juin 2016

Odilon et Oudard




Odilon  Clodomir PLATON


Ce n'est pas le roi mérovingien qui m'intéresse ici, mais à cet ingénieur des mines que j'ai déjà évoqué dans le challenge AZ 2015 à la lettre P
Il s'agit  donc de Clodomir Odilon PLATON qui est né en 1830 en Lozère à Vialas, et sur la même génération deux cousins naitrons dans le Gard 
Dans mon arbre je ne trouve ce prénom uniquement chez les PLATON , 


Dans le dossier de carrière la dernière lettre a attiré mon attention, relatant apparemment un acte d’indélicatesse


Paris le 4 janvier 1880
Le rapport de l'ingénieur en chef secrétaire  du conseil général des mines
Le conseil, par son avis du 14 novembre dernier a cru devoir  appelé l'attention du ministre des travaux publics sur les agissements du garde mine PLATON qui paraissait avoir commis un acte  d' indélicatesse dans la conclusion de marché passé au nom de la société dont il faisait partie, avec les demandeurs en concession de mines de plomb argentifère de Génolhac (Gard)

Une demande d'explication a été adressé par erreur à M. Émile Platon, garde mine en congé illimité, ingénieur civil à St-Girons en Ariège, qui il a transmis à son frère, M. Odilon PLATON, garde mine  démissionnaire depuis 1877,  ingénieur civil à Clermont-Ferrand, compromis dans l'affaire en question

Ce dernier, par lettre du 18 décembre expose que, pour avoir étudié les gisements argentifère de Génolhac il avait quitté en Sardaigne une position avantageuse qui pendant près de trois ans, associé avec les sieurs VEDEL et VEYRAS , il a exécuté d'importantes recherches sans recevoir aucune rémunération, qu'en 1871 après avoir consenti une promesse de vente à M  DEMANCLAIR qui a entrepris des travaux sans le payer, la société VEDEL, VEYRAS et PLATON  a été condamné par le tribunal d'Alès a solder ces dépenses s'élevant à plusieurs milliers de francs, qu'en 1874 elle a cédé à M. Rigaud de Marseille, les terrains et l'outillage acquis en vue des recherches, les minerais extraits et les autorisations deux familles obtenues de plusieurs propriétaires du sol.

 Une clause du traité stipule et en faveur de M RIGAUD le droit d'abandonner en tout temps l'affaire et obligé en ce cas  les vendeurs à reprendre leurs outillages

M. Platon fait valoir cette clause comme une preuve de la bonne foi apportée dans la transaction et et de la réserve des droits de sa société dans la demande en concession, Elle prouve seulement que M. RIGAUD  n'avez pas une grande confiance dans l'entreprise se ménager une retraite en cas d’insuccès.

D'après M. PLATON la redevance se de 5 FRF par tonne de plomb lui aurait été alloué par M. Rigaud pour l'induire à prendre avec de faibles appontement la direction de l'affaire. Mais cette allégation ne le justifie par du fait qui lui est reproché, c'est à dire avoir stipulé en sa faveur et à l'insu de ses co associés, un avantage spécial dans la conclusion des marchés passés au nom de la société.

Quoi qu’il en soit M. Platon démissionnaire depuis 1877 ne fait plus partie de l'administration et a cessé d'être non justiciable

Dans ces conditions l'affaire ne comporte aucune suite

En dessous de la lettre
Séance du vendredi 9 janvier 1880
Après avoir entendu la lecture du support et en avoir délibéré le conseil adopte et les conclusions du rapporteur

 Je n'en sais pas plus si ce n'est que j'ai pu retrouver son frère, Emile, il s'agit d'Emile Juventin né à Vialas en 1846, il décédera célibataire en 1897 à Angers 


Oudard ou Houdard


 Déjà évoqué lors du ChallengeAZ 2015  lettre S ,

je ne croise ce prénom uniquement dans l'Aube avec les GILLON , puis dans le Comté de Montbéliard , avec les descendants des GILLON qui sont parti de Champagne 

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