Plusieurs requêtes auprès de SAS sont faites pour confirmation de leur franchise... Voici celle du mois de Mars 1771 :
Les PARROT d'Audincourt, pour confirmation de la franchise
Très humble avis du conseil de régence à Montbéliard du 27 mars 1771
Sérénissime Duc
Très Gracieux Prince et Seigneur
Les suppliant de la requête jointe ici sous le numéro 29 ne formentqu' une mince partie des prétendants aux franchises des PARROT, tous seux de ce nom domiciliés dans les villages d' Exincourt et d'Audincourt réclament le même ... et les mêmes privilèges.
Jean Parrot tisserand à Montbéliard fils d'un Jean PARROT originaire de Exincourt est celui qui doit leur avoir transmis leurs franchises.
Le titre qu'ils en produisent et une lettre d'affranchissement en date du 1er septembre 1562 donnée par les sérénissime tuteurs et curateurs testamentaires du sérénissime comte Frédéric audit Jean PARROT de Montbéliard pour six écus d'or en juterprétation et confirmation des franchises accordées à son père par le sérénissime duc Ulrich de Wurtemberg.
Ces franchisse consistaient dans l'exemption de toutes servitudes et sujétions, tailles, corvées, charrois, rouage, vente, eminages et généralement de toutes charges quelconques. L'acte d'affranchissement de 1562 qui les confirme, porte encore en faveur du dit PARROT et de sa postérité la concession de toutes les libertés et immunités dont jouissent les bourgeois de Montbéliard.
Le procureur général à qui le tout a été communiqué, nous a fait connaître, par son avis joint ici, que les suppliants avaient prétendu en 1762 être exempté en vertu de l'acte d'affranchissement énoncé, de payer à la recette des Eéglises de ce pays les coupots de l'Eglise et les mêmes droits en argent qui incombent aux autres sujets d'audincourt, mais que dès lors ils s'y étaient soumis et il y avaient satisfait sur le pied qu'ils font tirer au carnet de cette recette.
Quant à l'exemption des charges seigneuriales il estime qu'elle peut être confirmée en faveur de ceux qui se sont maintenus dans la possession du droit de bourgeoisie de Montbéliard en payant les charges de la ville et qui résidant même temps dans des maisons de franchise pour raisons des meix et héritages francs ... seulement, dont ils seront obligés de fournir une spécification et reconnaissance dûment attestés.
Pour nous procurer les éclaircissements que cet avis laisse encore à désirer, nous avions ordonné aux suppliants de nous représenter la lettre d'affranchissement donné par le duc Ulric au nommé Jean PARROT , dont ils se disent leurs descendants et de nous remettre ... spécifique des pièces de terre qu'ils possèdent dépendant de la franchise, en faisant ... par des extraits baptistaires de leur descendance en progression jusqu'à ce jour ; mais ils n'ont pu satisfaire à aucune de ces demandes ; nous l'avons recherché instilament dans nos deux archives nous n'y avons trouvé que la lettre de confirmation de 1562 que les suppliants ont produite en copie.
La confusion des terres dans le village d'Audincourt mis parti entre le comté de Montbéliard et la seigneurie de Blamont et est alléguée de leur part comme un obstacle à la reconnaissance actuelle des fonds qui dépendent de cette franchise dans la plupart sont d'ailleurs situsé dans le ban d' Exincourt ; des suppliants ignorent même s'ils en possèdent. Quant preuve de leur descendance, ils n'ont pu également des fournir attendu que les registres baptistaires de la paroisse sont postérieurs à l'acte d'affranchissement sur lequel ils fondent leur demande ;
Indépendamment de cette déclaration qu'il suffirait pour éconduire les suppliants, leur qualité de bourgeois forains les assujettirait toujours aux droits d'éminage et de vente dont les seuls bourgeois résidants cette ville sont exempts. Les corvées, quartes de four et autres droits seigneuriaux n'ont rien de commun avec le droit de bourgeoisie. Quand ils l'auraient conservé payant régulièrement les charges de la ville ils n'y seraient pas moins tenus dès qu'ils ne pourront. point faire compter de la franchise des dites maisons qu'ils occupent et les terres qu'ils possèdent.
Dans ces circonstances nous pensons sérénissime duc que les suppliant ne peuvent quant à présent être écoutés favorablement sauf à eux à se mettre en état de fournir les preuves nécessaires pour obtenir la confirmation des franchises qui fait l'objet de leur demande.
Nous sommes avec le plus profond respect
Sérénissime duc
Très Gracieux Prince et Seigneur
Les suppliant de la requête jointe ici sous le numéro 29 ne formentqu' une mince partie des prétendants aux franchises des PARROT, tous seux de ce nom domiciliés dans les villages d' Exincourt et d'Audincourt réclament le même ... et les mêmes privilèges.
Jean Parrot tisserand à Montbéliard fils d'un Jean PARROT originaire de Exincourt est celui qui doit leur avoir transmis leurs franchises.
Le titre qu'ils en produisent et une lettre d'affranchissement en date du 1er septembre 1562 donnée par les sérénissime tuteurs et curateurs testamentaires du sérénissime comte Frédéric audit Jean PARROT de Montbéliard pour six écus d'or en juterprétation et confirmation des franchises accordées à son père par le sérénissime duc Ulrich de Wurtemberg.
Ces franchisse consistaient dans l'exemption de toutes servitudes et sujétions, tailles, corvées, charrois, rouage, vente, eminages et généralement de toutes charges quelconques. L'acte d'affranchissement de 1562 qui les confirme, porte encore en faveur du dit PARROT et de sa postérité la concession de toutes les libertés et immunités dont jouissent les bourgeois de Montbéliard.
Le procureur général à qui le tout a été communiqué, nous a fait connaître, par son avis joint ici, que les suppliants avaient prétendu en 1762 être exempté en vertu de l'acte d'affranchissement énoncé, de payer à la recette des Eéglises de ce pays les coupots de l'Eglise et les mêmes droits en argent qui incombent aux autres sujets d'audincourt, mais que dès lors ils s'y étaient soumis et il y avaient satisfait sur le pied qu'ils font tirer au carnet de cette recette.
Quant à l'exemption des charges seigneuriales il estime qu'elle peut être confirmée en faveur de ceux qui se sont maintenus dans la possession du droit de bourgeoisie de Montbéliard en payant les charges de la ville et qui résidant même temps dans des maisons de franchise pour raisons des meix et héritages francs ... seulement, dont ils seront obligés de fournir une spécification et reconnaissance dûment attestés.
Pour nous procurer les éclaircissements que cet avis laisse encore à désirer, nous avions ordonné aux suppliants de nous représenter la lettre d'affranchissement donné par le duc Ulric au nommé Jean PARROT , dont ils se disent leurs descendants et de nous remettre ... spécifique des pièces de terre qu'ils possèdent dépendant de la franchise, en faisant ... par des extraits baptistaires de leur descendance en progression jusqu'à ce jour ; mais ils n'ont pu satisfaire à aucune de ces demandes ; nous l'avons recherché instilament dans nos deux archives nous n'y avons trouvé que la lettre de confirmation de 1562 que les suppliants ont produite en copie.
La confusion des terres dans le village d'Audincourt mis parti entre le comté de Montbéliard et la seigneurie de Blamont et est alléguée de leur part comme un obstacle à la reconnaissance actuelle des fonds qui dépendent de cette franchise dans la plupart sont d'ailleurs situsé dans le ban d' Exincourt ; des suppliants ignorent même s'ils en possèdent. Quant preuve de leur descendance, ils n'ont pu également des fournir attendu que les registres baptistaires de la paroisse sont postérieurs à l'acte d'affranchissement sur lequel ils fondent leur demande ;
Indépendamment de cette déclaration qu'il suffirait pour éconduire les suppliants, leur qualité de bourgeois forains les assujettirait toujours aux droits d'éminage et de vente dont les seuls bourgeois résidants cette ville sont exempts. Les corvées, quartes de four et autres droits seigneuriaux n'ont rien de commun avec le droit de bourgeoisie. Quand ils l'auraient conservé payant régulièrement les charges de la ville ils n'y seraient pas moins tenus dès qu'ils ne pourront. point faire compter de la franchise des dites maisons qu'ils occupent et les terres qu'ils possèdent.
Dans ces circonstances nous pensons sérénissime duc que les suppliant ne peuvent quant à présent être écoutés favorablement sauf à eux à se mettre en état de fournir les preuves nécessaires pour obtenir la confirmation des franchises qui fait l'objet de leur demande.
Nous sommes avec le plus profond respect
Sérénissime duc
Très gracieux Princes et Seigneurs
De votre Altesse Sérénissime
Les très humble et très obéissants et très fidèles serviteurs
Les gouverneurs, président, vice président et conseillers de la régence à Montbéliard
Accompagnant la requête, la liste des PARROT suppliants :
Noms des PARROT ( Le 4 mars 1771 )
fils de Pierre
PARROT serrurier
Louis PARROT, maire adjoint
Jacques PARROT
fils et petit
fils de Gabriel
Jean PARROT, ancien, fils de Gabriel
Gabriel PARROT fils du dit Jean
Jacques , fils de Jacques PARROT
Jean PARROT, aussi fils de Jacques
Louis, fils de Pierre PARROT
Fils et petit
fils de Pierre PARROT
Daniel PARROT
Caspard fils de Daniel
Gabriel fils de Daniel
Jean Christophe PARROT
Jean fils du dit J Christ
David PARROT
fils de Jacques
PARROT ancien
François PARROT
La veuve de David PARROT ancien
Ont déclaré qu'ils descendaient
tous de Jean PARROT premier qui a obtenu la franchise, dont
ils ne peuvent prouver la descendance, le registre baptistaire
étant postérieur à la date de leur lettre de franchise, ils
n'ont point d'autres lettres de franchise que celle qui leur fut donné en
1562 par les tuteurs et curateurs du Prince Frédéric confirmations
des premières qu'ils ignorent si les terres qu'ils possèdent au
Ban d'Audincourt dépendent de cette franchise, les dites terres étant
toutes situées à Exincourt et qu'ils avaient régulièrement payé
jusqu'aujourd'hui toutes les redevances annuelles
dues à la Ville comme d'autres
bourgeois
Les cases colorées sont les suppliants :
J'ai donc retrouvé tout mon monde et cela me rappelle que des onze enfants du couple Léonard PARROT et Henriette THEVENIN, je n'ai pas trouvé la naissance de deux d'entre eux ... Et évidemment ce sont eux qui sont mes ancêtres. Il s'agit de Jacques et de Jean PARROT.
Le dossier des affranchissements ne m'aidera guère plus, il est tard, le plus sage est d'éteindre l'ordinateur.
Le dénombrement de 1662
Une insomnie me fait le rallumer vers deux heures du matin, et je redécouvre un dossier nommé 1662 ... Avec en sous-dossier plusieurs noms de villages du Comté de Montbéliard, dont Audincourt. Je n'en possède des fragments, cela concerne probablement plusieurs villages du Comté .. , il s'agit d'un dénombrement des personnes en septembre ou octobre 1662, indiquant :
- la composition familiale
- les noms et prénoms âge du chef de famille, parfois la profession
- nom et prénom de l'épouse,
- nombre d'enfant et âge.
- Puis si ils possèdent
- une maison,
- les terres les semences etc ...
je relève 11 familles à Audincourt, dont deux PARROT, Léonard et Guyon avec leurs épouses respectives. Et pour Guyon je lis :
"Guyon PARROT, cordonnier âgé de 42 ans, marié à Elisabeth GROSRENAUD, a 4 enfants , trois fils de 8, 4 et ... , la fille de 5 ans"
La fille c'est Judith, Nicolas et André, deux fils mais il m'en manque un ...âgé de 8 ans ...
Pour Léonard, je lis
"Léonard PARROT, tisserand gé de 30 ans, marié à Henriette THEVENIN, a 3 enfants, un garçon de 10 ans , les filles de 7 et 3 ans"
Le garçon de 10 ans c'est probablement Jacques , mais j'ai un garçon en trop, puisque les deux autres enfants sont des filles.
Pour Jacques cela se vérifie par son acte de décès
Pas de preuve mais ...
Jean ne semble pas être le fils de Léonard, plus probablement celui de Guyon PARROT
Je n'en serais assurée que le jour où je trouverais un contrat de mariage ou autre acte notarié (testament ...).
Pour le moment je quitte la généalogie pour ce dimanche après midi et je reviendrais sur le sac de noeud des PARROT un peu plus tard...
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sources :
Dossier d'affranchissement au CARAN : K2216-1
Dénombrement de 1662 AD25 EPM ....
Registres paroissiaux Audincourt : archives municipales d'Audincourt
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