Rue des Barquettes, des barquetiers ...
Dans "massacres du Midi" , Alexandre DUMAS énumère de 1551 à 1815 des massacres à Nîmes ayant pour origine des querelles de religion. Il se termine en 1815 par celui du général Lagarde.
"Aussi, un jour que M. Juillerat, pour accomplir un devoir de son ministère, se rendait à la préfecture, vit-il, comme il passait par la rue des Barquettes, plusieurs hommes embusqués dans une espèce d’impasse et qui le couchaient en joue"Alexandre Dumas "Massacres du Midi" in "crimes célèbres"
Je retrouve cette rue des Barquettes dans les recensements de Nîmes en 1834-1836
et eu numéro 3, Claude Villaret est barquetier ..
Après quelques recherches, la rue des Barquettes correspond en partie à l'actuelle rue de la Madeleine.(portion 2 sur le plan)
"Seulement, elle a eût porté différents noms dans tout son parcours. Savoir : de la porte de la Madeleine à l'arc Saint-Etienne, rue Na-Buade, plus tard colonne Buade, et enfin rue de la Fleur de Lys ; rue des Barquettes jusqu'à l'angle de la rue de l'Aspic, et rue Fruiterie de cet angle à la place aux Herbes"
"Seulement, elle a eût porté différents noms dans tout son parcours. Savoir : de la porte de la Madeleine à l'arc Saint-Etienne, rue Na-Buade, plus tard colonne Buade, et enfin rue de la Fleur de Lys ; rue des Barquettes jusqu'à l'angle de la rue de l'Aspic, et rue Fruiterie de cet angle à la place aux Herbes"
Maison Villaret
Et le numéro 3 de la rue des Barquettes correspond au n°13 actuel avec la maison VILLARET, et Jules VILLARET qui mit au point la recette du biscuit aux amandes parfumé au citron et fleur d’oranger, et il décide de rendre la monnaie en croquants, à l’époque où le gouvernement remplace les piastres par les centimes dont le public se méfie.
Paul son petit-fils , dit « Croquanet » les fait connaître, multipliant la gamme
Maison Villaret
En consultant les recensements de 1881 on retrouve la famille VILLARET avec Constance, veuve VILLARET , fabricante de croquants, et son fils Paul
On tourne la page , à la même adresse, une certaine Hélène MORIN veuve GELLY et Suzanne BRIANÇON, fabricantes de croquants.
Suzanne Briançon, fabricante de croquants
Suzanne BRIANÇON ? Hélène MORIN ?
Mais Paul BRIANÇON, baigneur à Nîmes, déjà évoqué plusieurs fois (1) (2), n'a t-il pas une sœur Suzanne mariée à Boucoiran à Mathieu MAURIN, et décédée à Nîmes ?
En effet Suzanne BRIANÇON, est décédée à Nîmes le 19 mars 1889, au n°13 de la rue de la Madeleine... Elle est veuve, les déclarants ne sont pas de la famille. D'ailleurs sur le recensement de 1886, elle est seule. Je ne sais pas ce que devient Hélène MORIN.
Celle-ci est fort probablement sa fille, puisque âgée de 39 ans en 1881, ce qui la ferait naître vers 1842, Or le 13 avril 1841, nait à Boucoiran une Constance Hélène fille de Mathieu MAURIN et de Suzanne BRIANÇON.
A défaut de rentrer dans un tableur tous les éléments pour construire une ligne de vie, j'ai édité la fiche personnelle de Suzanne BRIANÇON à partir de Hérédis 2017
Je n'ai que très peu d'éléments sur cette famille, si ce n'est la naissance en 1833 d'une première fille, Gabrielle.
Peu de possibilités actuellement de compléter et de suivre cette famille, puisque l'état civil de Boucoiran n'est pas en ligne.
Barquettes ?
A la fin du XVlle siècle, une partie de la rue de la Madeleine s'appelait la rue des Barquettes, car plusieurs boulangers, dont le fondateur de la dynastie des Villaret, y fabriquaient cette pâtisserie (sorte « d'échaudé » fait de pâte ébouillantée dont la fabrication s'est poursuivie jusqu'en 1914).Nemausensis.com
onglet lexicographie du CNRTL
A.− Petite barque. Barquette de zinc; fragile barquette :
1. Elles partirent avec six merlans raides, l'œil clair et l'ouïe rouge, pris la nuit à l'hameçon par une barquette du Portel.
Hamp, Marée fraîche,1908, p. 27.
− P. métaph. [En parlant d'un oiseau aquatique] :
2. Entre les joncs aigus, les nénuphars aplatis, une flottille de poules d'eau s'agitait, se démenait, barquettes noires cherchant un trésor englouti.
J. de La Varende, Nez-de-cuir, gentilhomme d'amour,1936, p. 183.
B.− P. ext.
1. AMEUBL. ,,Espèce d'armoire ou coffre qui servait à porter les mets chez les officiers de la maison du roi`` (Besch. 1845).
2. TECHNOL. ,,Sorte de vase rappelant la forme d'un bateau et dont font usage un grand nombre de corps de métiers`` (Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop.).
3. SP. Barquette de neige ou barquette de sauvetage. ,,Sorte
de traîneau tiré par un skieur utilisé pour le transport de skieurs
blessés (...). Une barquette, comme son nom l'indique, ressemble à une
barque munie de quatre brancards`` (Gautrat Ski 1969).
C.− [P. anal. de forme]
1. Pâtisserie de forme ovale. Barquettes de Nîmes :
3. ... mes moyens me permettaient tout juste de me payer le plat du jour mais il me gavait avec autorité de barquettes aux fraises.
S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 312.
2. Petit panier utilisé pour la vente de certains fruits ou légumes. Barquette de fraises.
Après Paul, baigneur et Suzanne, fabricante de croquants, j'évoquerai leur frère ainé, Henri et ses filles.
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